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Abbadia (château d')

Dès 1835, le savant basco-irlandais Antoine d’Abbadie commença à constituer une importante propriété foncière sur la Corniche basque, atteignant à la fin de sa vie pas moins de 415 hectares entre Hendaye et Saint-Jean-de-Luz. [photo © CPIE Littoral basque]

De retour de son emblématique voyage d’Éthiopie, il entreprit l’aménagement de son domaine dans les années 1850 avec la collaboration déterminante de l’architecte-paysagiste Eugène Bühler (1822- 1907).

Celui-ci fut l’auteur de dizaines de jardins publics et privés en France, parmi lesquels, avec son frère Denis, le parc de la Tête d’Or de Lyon ou le jardin du Thabor de Rennes. Bühler s’efforça de magnifier le paysage de la Corniche, battu par un climat hostile, en fondant sa démarche sur l’association de massifs arborés, de sinueux sentiers de promenade et d’étendues verdoyantes. Cette stratégie d’aménagement, héritière des jardins romantiques britanniques et significatrice des usages ludiques et hygiénistes de la seconde moitié du XIXe siècle, lui permit de sublimer les éléments de la nature dans leur puissance, depuis la majestueuse et dominante montagne de la Rhune jusqu’aux vagues frénétiques de l’Océan, ou à l’architecture vernaculaire des fermes basques et leur charmant penchant pittoresque. Conformément aux désirs de son commanditaire, désireux de voyages dans le monde et dans l’esprit, il réunit, en ce site océanique et venteux, des essences endémiques européennes et des espèces arboricoles exotiques, qui continuent aujourd’hui encore de proliférer conjointement sur l’ancienne propriété.

L’architecte-paysagiste détermina la localisation du château Abbadia sur le point culminant de ce territoire illusoirement sauvage, l’édifice devenant une partie centrale du projet paysager, suivant les principes traditionnels de la création des jardins depuis la Renaissance. Édifié par les architectes Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) et Edmond Duthoit (1835- 1889), le château Abbadia s’inscrit fondamentalement dans ce paysage remanié par l’homme du XIXe siècle. Le caractère sauvage du parc se veut le volet naturel de la pensée néogothique qui présida à la construction de l’édifice. Les élévations du château dévoilent à la fois l’aspiration à la rêverie médiévale du romantisme, initiée en ces lieux par Antoine d’Abbadie, et les théories architecturales nationalistes prônées par Viollet-le-Duc, qui œuvrait pour le renouveau du savoir-faire médiéval dans l’optique d’un art moderne et identitaire français. Ainsi, la présence d’un singulier bestiaire sculpté, composé de crocodiles, singes, guidres et autres serpents, s’explique moins par les fantasmes romantiques du savant basco-irlandais que par l’engagement doctrinaire de l’illustre architecte.

Source: Découverte de la Corniche Basque/CPIE Littoral Basque.- 2014 – 228 p. -

ISBN 978-2-9532907-3-8



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