Grues cendrées (Grus grus) - Kurrilo arrunta (eu) - Grulla comùn (es)
Longueur 36-38 cm, envergure 92-100 cm, poids 220-380 g. Chant Elle vit près des côtes et des grands plans d'eau et marais de plaine. Le nid est près de l'eau, parfois dans les prairies mais le plus souvent sur des îlots présentant des secteurs peu végétalisés. Elle hiverne essentiellement sur les côtes, sans s'éloigner en mer. [photo © C. Parisot- INPN/MHN]
Alimentation
Elle se nourrit d'insectes, de graines (maïs…), d'herbes et de jeunes pousses ainsi que de mollusques et de vers.
En hiver, glands de chêne vert, olives, restes des cultures de maïs, de rizières ou autre graines.
Reproduction
Cette espèce se reproduit en Europe du Nord et en Asie de l'Ouest. Les couples sont unis pour la vie et les poussins sont nidifuges. En Grande-Bretagne, au XVIIe siècle, l'espèce était éteinte, mais maintenant une petite population niche de nouveau dans le parc national des Norfolk Broads.
Migration Chant
Migration de grues cendrées vers le lac salé de Meyghan, dans la province iranienne de Markazi,
Les Grues cendrées sont des oiseaux puissants qui migrent sur environ 2 500 km de distance.
Elles passent l'été dans leur pays de reproduction au nord de l'Europe (Suède, Norvège, Finlande...).
Elles passent l'hiver en Afrique du Nord et surtout en Espagne; depuis les années 2000, à cause du réchauffement climatique, on observe qu'une partie des oiseaux hiverne en Lorraine, Champagne-Ardenne, des départements du centre de la France et en sud Vendée dans le marais poitevin3.voire même en Allemagne.
Les vols migratoires sont en forme de V ou de Y.
La France est un important pays d'accueil pour les grues venant y faire une halte ou pour hiverner….
En vol, les grues cendrées crient, la plupart du temps, environ toutes les dix à quinze secondes. Le chant, un "grou" sonore, s'entend jusqu'à quatre kilomètres. C'est une particularité anatomique du bréchet de la grue qui explique son exceptionnelle puissance.
Les grues cendrées, comme les cigognes, ont l'habitude d'utiliser les ascendances thermiques pour s'élever en planant et migrer en se déplaçant d'un thermique à l'autre en évitant le vol battu. Ainsi, elles planent et économisent leur énergie. Le vol battu est utilisé en cas de mauvais temps, de vol de nuit ou au-dessus de la mer. Leur vitesse peut atteindre 90 km/h, avec une altitude de vol pouvant aller de 200 m à 1 500 m.
Sources: Inventaire National du Patrimoine Naturel / Wikipedia
.








