Gorgones jaunes (Enicella cavolini) - Gorgonia amarilla (es)
Biotope : cette gorgone se rencontre généralement à flanc de parois, plus rarement dans des anfractuosités ou des grottes.Elle est présente essentiellement de 10 à 30 m, et le plus souvent au-dessus de Paramuricea clavata, mais parfois elle descend jusqu'à 150 m. [photo © Benjamin Guichard/Agence des aires marines protégées]
Clé d'identification
Couleur jaune-orangé
Arborescence ramifiée, irrégulière et souvent dans un plan
Polypes sur 4 rangées
Distribution géographique
Commune dans toute la Méditerranée, sauf en certaines régions, comme la côte Vermeille.
Biotope
Cette gorgone se rencontre généralement à flanc de parois, plus rarement dans des anfractuosités ou des grottes. C'est une espèce sciaphile* de la biocénose coralligène*. Elle est présente essentiellement de 10 à 30 m, et le plus souvent au-dessus de Paramuricea clavata, mais parfois elle descend jusqu'à 150 m.
Description
L'envergure de la gorgone jaune varie de 10 à 50 cm. Le coenenchyme*, c'est à dire la partie charnue qui recouvre l'axe squelettique, est de couleur jaune-orangé. Les polypes* sont de couleur blanche à jaune. (Leur partie mobile, nommée anthocodia*, est de la même couleur que les rameaux). Ces polypes sont de petite taille (2 mm) et peu protubérants. Ils sont répartis sur quatre rangées. L'arborescence est dans un seul plan quoique irrégulière. Les rameaux sont cylindriques et relativement courts, de diamètre proche de 3 mm. Cette gorgone est fixée au substrat* par un élargissement de la base.........................
Alimentation
L'organisation coloniale de plusieurs milliers d'individus ou polypes, permet à la nourriture capturée par quelques-uns de nourrir toute la communauté. La digestion des particules se fait uniquement en contact direct avec les mésentères* dans l'espace creux du polype et dans les canaux les reliant. Dans ceux-ci, les nutriments flottent sous forme de molécules. De manière à optimiser les chances de capture, les arborescences sont surtout orientées perpendiculairement au courant afin de capter les particules organiques en suspension (vivantes ou mortes).
Sources: Inventaire National du Patrimoine Naturel /Doris (Données d'Observations pour la Reconnaissance et l'Identification de la faune et la flore Subaquatiques)








